Après avoir vendu les meubles et la voiture, dit au revoir aux copains, mis en stand-by nos vies professionnelles, nous avons quitté l'île de la Réunion pour débarquer sur le continent africain! Le 10 mars nous atterrissions donc à Addis Abeba, la capitale de l'Ethiopie.
Malgré des difficultés à planifier en amont nos interventions dans les écoles, nous avons pu organiser plusieurs journées Libellule et rencontrer de nombreux élèves dans des conditions variées:
- Une école publique d'Addis Abeba nous a ouvert ses portes. Les classes comptent ente 45 et 50 élèves, parfois avec de grands écarts d'âge.
- A l'est du pays, dans l'école privée "D'avenir School", les conditions matérielles étaient assez semblables pour accueillir les journées Libellule. La grosse différence réside dans les effectifs: une moyenne de 15 élèves par classe.
- Deux après-midis Libellule avec les enfants d'Awra Amba (une communauté laïque basée sur l’égalité des genres et les droits des enfants, localisée dans un village au nord de Bahir Dar).
- Enfin, certains élèves du lycée français d’Addis Abeba ont expérimenté plusieurs ateliers Libellule après nous avoir offert une démonstration de danse traditionnelle!
Des expériences donc très différentes, des échanges surprenants sur l’environnement, et des enfants qui semblent prendre au sérieux leur scolarité.
Sur notre site internet, un article est consacré à chacune de ces classes. N'hésitez pas à aller y faire un tour! https://www.
Rester un mois dans ce merveilleux pays nous a permis de découvrir une grande richesse d'histoire, d'architecture et de traditions. Le tout entrecoupé de légendes. Nous avons eu l'occasion de nous balader dans le parc naturel de Simien qui compte de nombreuses espèces endémiques dont les singes Gelada, autour des églises enterrées de Lalibela ainsi que dans les rues étroites et hautes en couleurs d'Harar, la ville aux 82 mosquées.
Ces 4 semaines ont également été marquées par de belles rencontres allant de l'étudiant en PhD d'anthropologie, l'enseignante du lycée français décorée pour son travail éducatif par l'ambassade de France, le jeune pèlerin avec qui nous avons échangé sur l'humanité ou encore la mère de famille qui nous offre la cérémonie du café. Dans un pays où les conflits ethniques représentent un défi pour demain, nous avons été touché par l'accueil sincère et respectueux qui nous a été réservé.
Après avoir quitté les odeurs de café et d'encens, nous continuons notre route vers l'ouest du continent. La suite dans la prochaine newsletter
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Nous sommes à la recherche d'écoles en milieu rural et urbain aux Philippines. Si dans votre entourage, quelqu'un peut nous mettre en contact: