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Avant de vous raconter l'Effet Libellule en Asie du Sud, on voulait vous dire, la boutique de L’Effet Libellule est de nouveau ouverte ! Tous les articles sont fait-main par Camille et aident à réduire ses déchets ménagers ! A l'approche des fêtes, petites idées cadeaux pour futurs parents, enfants de 4 ans et copines qui se lancent dans le zéro-déchets ! Merci pour l’Effet Libellule et les futurs projets de l’association !

La boutique Effet Libellule, c'est pas ici !

Les paysages défilent, les rencontres se multiplient, les ateliers dans les classes aussi ; et déjà deux mois se sont écoulés depuis notre dernière Newletter ! On va donc essayer d’être concis pour condenser en un mail les aventures de l’Effet Libellule en Asie du Sud!

Le 3 septembre dernier, nous posions les pieds au Sri Lanka ! Si nous devions résumer en une idée notre impression sur ce pays, nous vous parlerions de sa faune sauvage incroyable ! En quelques semaines, nous aurons eu la chance de voir des éléphants, des paons, des ours Lippu, des crocodiles et un léopard !

Mais nous vous parlerions aussi de son héritage archéologique : des cités antiques classées au patrimoine mondial de l’Unesco où une journée n’est pas suffisante pour découvrir tous les monuments qui les constituent, des histoires de princes fratricides et surtout un culte voué à Bouddha qui se ressent dans les très nombreux monuments et statues à son effigie.

Exceptionnellement, nous ne serons pas intervenus en zone urbaine pour cette étape de l’Effet Libellule. C’est dans 2 villages que nous avons posé nos valises pédagogiques : le premier sur la côte Sud-Est, près du coin des surfer et l’autre à Sigiriya, au pied du Lions Rock, rocher emblématique du Sri Lanka. Des ateliers laborieux parce que même si l’anglais est officiellement « langue de lien » au Sri Lanka, les enfants ne le comprennent que très peu. Nous apprendrons également qu’ils ne commencent à parler de sciences à l’école qu’à partir de 14 ans. Mais contrairement à nos tout débuts en Ethiopie, nous sommes maintenant mieux équipés et l’interaction est plus simple dans ces situations compliquées.

Découvrir les classes sri lankaises.

Dans ce pays divisé en deux ethnies (tamoul et cingalais), la fin de la guerre civile n’est pas si loin, et nous le ressentons quand nous parlons de notre envie de passer quelques jours à Jaffna, fief des Tamouls, au nord du pays. En effet, ici, à l’image des deux langues qui sont reconnues langues nationales qui n’ont pas le même alphabet, tout le monde n’a pas la même lecture de l’histoire du pays. Mais la volonté de vivre en paix semble aujourd’hui forte et l’optimisme est de mise dans les discours.

C’est donc un pays que nous aurons pris plaisir à sillonner en train et en bus, grâce aux personnes très serviables que nous aurons rencontrées et à l'expérience incroyable au plus près d’une faune extraordinaire.

Fin septembre : arrivée à Katmandou, Népal.

Passé l’irrespirable trajet entre l’aéroport et l’hôtel, c’est le coup de cœur pour Patan, ville adjacente à Katmandou où l’architecture des ruelles, des temples et des maisons est magnifique : pagode de bois dans le même style que celle vues au Japon, contours de fenêtre sculptés dans du bois sombre, maisons de briques et échoppes de bijoux colorés et de bouddhas en bois.

L’autre nom de cette ancienne ville royale, c’est Lalitpur qui signifie « La cité de la beauté ». On tombe sous le charme ! Et les couleurs et lumières du festival Tihar (Dipavali népalais) ne feront qu’ajouter à l’enchantement ! Mais la ville est très bruyante et polluée, alors on n’y passe que quelques jours, le temps de planifier notre mois népalais et de rencontrer différentes personnes impliquées professionnellement ou bénévolement dans la protection de l’environnement.

Puis, direction Pokhara où nous tentons une immersion dans le monde méditatif du yoga (4 jours dans la peau d’un yogi, ça détend !), nous prenons le temps de contempler les sommets enneigés de l’Annapurna et nous naviguons 2 jours sur la rivière Lower Seti. Un premier aperçu rafraichissant et époustouflant de l’environnement naturel du Népal, et c’est pas fini !

Retour à Katmandou pour les journées Libellule à l’école Shree Gosiankunda Secondary School. Cette école est officiellement fermée pendant un mois pour la période de fêtes nationales. Pas évident pour réaliser un projet éducatif me direz-vous ! Et bien le directeur n’a vu aucun inconvénient à ouvrir l’école pour 2 journées, à appeler les professeurs d’anglais pour nous aider à communiquer avec les élèves et à organiser une livraison de Momo (raviolis népalais) pour remplacer le service de cantine ! Ces enfants de la ville ignorent souvent d’où proviennent les éléments issus de la biodiversité et le discours de protection de l’environnement est tourné vers l’attractivité du pays. Réactifs en début d’ateliers, on sent quand même que c’est les vacances et la concentration n’est pas toujours au rendez-vous !

Comme d’habitude, après l’école de la ville, nous essayons d’intervenir en zone rurale. Cette fois, c’est grâce à notre ami Gagan, un tour opérateur natif de Jibjibe, qui nous met en relation avec les professeurs de son village d’origine. Nous passons 2 jours dans des familles extrêmement accueillantes. C’est l’occasion de découvrir la vie simple et rustique de la campagne népalaise. La douche est à côté de la vache et la brebis dort dans le salon, l’eau est stérilisée sur le feu de bois et le lait de la traite du matin donne le Curd (sorte de yaourt) pour le dîner. Pour se rendre à l’école, il nous faudra marcher 1 heure et finir le chemin à moto sur les routes plus que cabossées !

Mais à 10h, nous assistons à l’hymne national dans la cour et c’est parti pour 2 petites journées avec 20 élèves de 12 ans qui ne parlent que très très peu anglais. Heureusement, notre hôte, Gunaraj nous assiste pendant les ateliers ! Dans ce village où tout déchet est jeté par terre, on ne sait pas bien quel impact aura eu cet échange mais les élèves auront été curieux, notamment sur les ateliers scientifiques.

Et pour terminer ce séjour népalais, « petit » trek au milieu des yaks, des sommets enneigés, le long d’une rivière bordée de forêts aux couleurs d’automne. Tout près de la frontière tibétaine, nous avons eu la chance de monter sur le Tserko Ri, à 4984m d’altitude dans la chaine de l’Himalaya !

Le récit de nos 6 jours dans la vallée de Langtang, Himalaya

Demain, direction le Moyen-Orient, avec le Sultanat d’Oman, dernière étape de cette riche année de voyage.

Étape que nous avions initialement dédiée à la découverte touristique mais l’expérience du projet aidant, nous allons finalement consacrer une partie de séjour au projet : les élèves de Our Planet School Muscat, école internationale tournée vers l’écologie, nous attendent pour les ateliers Libellule fin novembre !

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