Désormais, autour de nous, le sujet de la protection de l'environnement est sur toutes les lèvres. Les médias en parle tous les jours, les politiciens ont compris qu'ils devaient l'inclure dans leur programmes nationaux. De la COP21, à la démission de Nicolas Hulot, en passant par la non-interdiction du glyphosate, notre Planète est devenue un sujet tendance sur les réseaux sociaux. Mais bien loin de tout ce brouhaha médiatique, et des discours politiques, nous nous demandons si cet engouement n'est pas l'effet d'une mode, d'un moment cloisonné dans un espace géographique restreint.
En fait, que savons-nous des peuples qui vivent quotidiennement du dérèglement climatique, des gens, qui bien souvent ont eu un mode de vie jusque là plutôt clément avec leur environnement? Quel est le degré de conscience écologique des populations au delà des océans et de nos frontières culturelles ?
C'est là la question à répondre en premier lieu. Comprendre ce que vivent les autres, ce qu'ils ressentent au sujet de l'environnement, avant d'envisager un plan d'action commun. Car en effet, nous avons la conviction que le défi climatique ne pourra être relevé que lorsque naîtra une mobilisation citoyenne et internationale, qui fera entendre haut et fort son désir de changement.
Ensuite, après l'état des lieux vient le temps de l'action. Comment essayer de renforcer la mobilisation de ces citoyens pour la protection de leur environnement ? Comment faire en sorte que l'action ne reste plus minoritaire et prévale à l'inaction ?
Après plusieurs voyages, notamment professionnels, nous avons pris conscience qu'il y avait encore dans beaucoup de pays, une organisation de la société profondément liée à l'environnement naturel dont les populations dépendent encore.
Et pourtant, l'arrivée souvent brutale de la mondialisation, qui apporte un tout nouveau monde d' artifices, vient à la fois chambouler les cultures mais aussi profondément boulverser les équilibres naturels et menacer les environnements locaux.
Les détritus plastiques dans les rivières, sur les bords de route, sont souvent les marqueurs les plus visibles d'une transformation hors de contrôle.
Avec ma compagne, nous avons donc créer le projet l'Effet Libellule afin de trouver une source d'inspirations, auprès de personnes et de cultures qui vivent encore dans un lien fort et respectueux de la Nature.
Mais nous voulions aussi intervenir auprès de classes de primaire pour les aider à distinguer dans la mondialisation en cours les opportunités des menaces quant à la protection de l'environnement