Les problèmes

A l'échelle globale, la reconnaissance d’une crise écologique fait consensus. La communauté scientifique et les organisations politiques font le même constat, celui d’une Terre mise en péril par les activités humaines. Les quelques voix du complot climato-sceptique sont marginalisés. L’impact humain sur le dérèglement climatique, l’extinction massive d'espèces ou la dégradation de nos sols sont décrits, mesurés et documentés.

Et pourtant, face à ce défi immense et universel, le statu-quo semble être la position tenue par la majorité. Longtemps, l’homme a attendu de se trouver un adversaire commun qui unifierait son espèce, dans la lutte pour sa survie. On a cherché les extraterrestres en vain! Aujourd'hui, alors que la lutte pour la préservation de notre environnement pourrait être l’opportunité d'oublier nos querelles, l'inaction est observée. Et pour cause, le responsable de tous ces maux, c’est nous-même.

Ce qui nous manque, c’est une conscience écologique individuelle et collective. Que les politiques soient frileux à prendre des initiatives courageuses, cela se comprend. L’impact économique est souvent redouté de même que les répercussions à court terme sur de politiques peu populaires en terme d'électorat. L’initiative doit venir d’en bas, des citoyens, des peuples, pour crier l’urgence de la situation et promouvoir la recherche de solutions. La sortie du nucléaire de l'Allemagne est un formidable exemple de mesure politique insufflé par la pression citoyenne. Malheureusement, il a fallu attendre la catastrophe de Fukushima pour catalyser cette émergence d’une conscience du risque nucléaire.

Alors, devons-nous attendre aussi, de se trouver au coeur d'une catastrophe pour s’éveiller et réagir ?

Voilà le constat qui nous anime au sein du projet Effet Libellule. Développer les consciences écologiques, dans les classes, dès le plus jeune âge, pour que les générations qui doucement se construisent, s’ouvrent au monde, puissent éviter demain les erreurs que nous faisons encore aujourd’hui.