- Plutonium, Nickel, Uranium! Hugo, 11 ans
Résumé
Après un mois aux Philippines, nous retrouvons un environnement francophone en Nouvelle-Calédonie. Mais c’est à l’école internationale James Cook de Nouméa que nous intervenons auprès des CM2. Ici, les cours sont dispensés en français et en anglais de la Petite Section à la Terminale ; et les enfants et les enseignants viennent d’horizons différents (Philippines, Canada, Brésil, Australie…). Nous retrouvons l’influence anglo-saxonne tant dans la répartition des élèves par « maisons » (ici pas de Serpentards ou de Gryffondors mais des Aigles et des Phoenix), que dans les rassemblements du lundi matin pour mettre à l’honneur les élèves qui ont gagné un concours ou pour rappeler les règles.
Dans cette école où les projets et les sorties sont la norme pédagogique, nous sommes accueillis par une directrice dynamique et une équipe organisée dans l’effervescence des projets.
Habitués à participer à l’oral et à partager leurs opinions, nous avons affaire à des enfants très spontanés. Il nous a fallu canaliser cette énergie pour que chacun trouve sa place. Qu’il s’agisse des minéraux ou de l’espace, les centres d’intérêts sont variés et les connaissances sont pointues ! Leur accès facilité à internet et aux réseaux d’information instantanés a développé chez eux un vif esprit critique.
« Aaaaah ! D’accord ! CO2 c’est 1 carbone et 2 oxygènes ! »
Certains élèves montrent un important désir de comprendre le monde environnant. L’attention est à son maximum lors des explications sur la composition chimique de l’air.
Nous découvrons des enfants très éveillés sur le monde qui les entourent grâce aux nombreux voyages familiaux ou scolaires. Nous mesurons ces connaissances lors des ateliers de géographie. Pourtant, l’exercice de la correspondance met en avant chez certain une difficulté à s’imaginer le quotidien d’enfants qui ne partagent pas les mêmes conditions de vie et le même environnement qu’eux. Correspondre avec des enfants philippins et sri lankais représente alors une autre ouverture sur le monde.
Ces élèves de Nouméa sont sensibilisés aux grands enjeux environnementaux. Le tri sélectif n’est pas un automatisme sur cette île qui a peu de structures de recyclage mais les enfants sont conscients de la problématique des déchets.
Ils sont également sensibles à la vie du lagon qui borde leur ville. L’écosystème marin qui inclut les requins leur est familier et ils tiennent à le protéger. « Eviter d’utiliser de la crème solaire polluante », c’est un des engagements votés par la classe. Parmi ces élèves habitués à s’exprimer et à vivre des expériences variées, nous trouvons facilement 2 volontaires pour nous accompagner à l’Antenne de la Radio locale, « Nouvelle Calédonie La Première ». Réécouter l’émission Terre Passion où nous étions invités : Cliquez ici pour écouter Terre Passion